Que vous ayez des enfants ou non, vous avez sans doute remarquer ce cliché sexiste qui consiste à proposer aux filles du rose et aux garçons du bleu.
Ørjan Burøe, un jeune papa norvégien, a diffusé sur son profil Facebook une vidéo devenue virale avec 70 millions de vues. On le voit danser avec son fils sur la musique de la Reine des Neiges, tous les deux déguisés en Elsa et Anna.
Le regard des enfants reste innocent
Maman est partie. Pas de stress.
Si cette vidéo touchante est devenue virale, ce n’est pas pour rien. Avec plus de 700k likes, 230+k commentaires et quasiment 1 million de partages, ce clip démontre l’absurdité du sexisme.
Pour mon fils, Elsa est un héros. Les super-héros se présentent sous plusieurs formes et les enfants ne font pas encore la distinction entre les hommes, les femmes, les noirs et les blancs.
Orjan Buroe évoque dans une interview la vision des héros par le prisme de l’enfance. Pour eux, le sexe, la couleur de la peau ou même l’aspect du héros n’a pas d’importance.
Logique alors qu’on ait envie de danser sur la musique de son héros, qui plus est avec tout son attirail et ses vêtements.
Un papa plein d’empathie
On pourrait aussi se demander pourquoi le papa danse avec le fils au lieu de le laisser s’exprimer seul. Avouez que le contraste entre la robe bleue et la barbe fournie du père viking a de quoi faire sourire.
Orjan l’explique avec bienveillance et empathie.
C’est très important pour moi d’accepter son monde et d’en faire partie.
Danser déguisé avec son fils, c’est pour lui une manière de respecter son monde, de lui donner une existence réelle et de partager un instant privilégié père et fils. De la même manière qu’on joue avec son enfant, cette danse costumée permet à Orjan d’exister dans le monde de son fils.
Préparer son enfant à la vie d’adulte doit aussi permettre d’apprécier la vie d’enfant. C’est en cela qu’il est important de laisser ses enfants s’exprimer librement, hors des carcans de la société moderne. Et c’est aussi et surtout en cela que cette petite vidéo fait du bien.
Après tout, personne ne râle quand une fille a un héros masculin. Pourquoi l’inverse serait-il différent ?
