Parler bébé rend-il bête ?

Square

Il arrive à certaines mamans qui se retrouvent seules avec bébé d’avoir le sentiment de perdre en QI. Parler bébé rend-il bête ? Les longues conversations entre collègues stimulant le point G de l’intelligence vous manquent ? Votre vocabulaire semble perdre des vocales et vous n’êtes plus sûr de pouvoir tenir une discussion d’adulte ? Et si finalement, le babillage des nourrissons simuler d’autres zones de notre cerveau.

Former le cerveau de bébé

Parler à un nourrisson ne demande sans doute pas la même éloquence que parler entre adultes, mais l’intelligence ne se mesure pas seulement à vos bonnes répliques. Revenir à la source même des mots pour les transmettre à votre enfant est une preuve d’intelligence. Quels mots utiliser et lesquels répéter pour que votre enfant s’en souvienne et les comprenne ? Voilà en quoi, parler bébé est déjà un exercice de psychologie interne.

L’intelligence ne se mesure pas seulement à votre manière de tenir une discussion, mais bien à la capacité de se mettre au niveau de son interlocuteur. En parlant bébé, vous faites donc preuve d’une certaine maturité en la matière. Vous êtes celui ou celle qui lui apporte les bases de la langue. Vous formez son petit cerveau en choisissant exactement ce qu’il va apprendre. Éveiller un bébé est une tâche délicate, mais passionnante.

Aucune étude ne prouve qu’apprendre le langage plus rapidement implique de parler ou non bébé. Il est possible de parler normalement à votre enfant, sans passer par des babillages. Il est même recommandé de parler normalement à son bambin quand il a atteint l’âge de deux ans. Le plus important, c’est que la relation doit rester la plus naturelle possible. Si vous ne vous sentez pas de parler bébé, alors parlez adulte.

Avez-vous pensé à la langue des signes pour communiquer avec votre enfant ? Cela peut être une alternative intéressante pour les deux parties.

Développer son intelligence émotionnelle

L’intelligence n’est pas que celle du cerveau et de synapses bien connectés. Il en va aussi du cœur et de votre capacité à comprendre vos émotions et celui de votre bambin.

On dit souvent qu’un enfant est une éponge. Et vous l’avez sans doute remarqué à vos dépens. Alors que vous ne vous sentiez pas bien, bébé a choisi son moment pour faire une crise de larmes. À travers ses cris, vous ne vous êtes peut-être pas rendu compte qu’il vous tendait un miroir. Si vous n’allez pas bien, votre bambin vous le montrera à sa manière.

Développer son intelligence émotionnelle, c’est aiguiser son instinct. C’est reconnaître les signes avant-coureurs des pleurs ou des tracas de l’estomac.

Parfois, dans notre position d’adulte, nous nous sommes parés de gilets pare-balles contre les sentiments. On a souvent entendu qu’il fallait s’endurcir, se former une coquille, se munir d’une carapace et dans certains cas porter des masques.

Allez expliquer ça à un bébé !

Lui ne comprend pas ce que vous dites, il ressent l’intention qui se cache derrière les mots. Il enregistre toutes les émotions qui passent en vous. Cela devrait nous obliger à repenser notre manière d’aborder nos humeurs.

Voilà pourquoi, il est important de faire un travail sur soi, et peut-être même de mieux s’apprivoiser et de faire preuve d’honnêteté telle que « Aujourd’hui Maman est énervée, mais ce n’est pas de ta faute ».

Allez dire ça à un adulte !

Le monde de bébé pas si limité ?

Peut-être que c’est justement dans ce domaine qu’il va falloir faire preuve d’intelligence, car l’intelligence passe aussi par la créativité. Saisir l’attention d’un enfant, le faire découvrir c’est avoir l’intelligence de s’intéresser aux petites choses de la vie.

Pâte à sel, caresser les fleurs pour connaître leur consistance, écouter de la musique, chanter… un nourrisson doit tout découvrir et nous pouvons redécouvrir le monde avec lui, réveiller notre enfant intérieur.

Même si vous avez l’impression de n’être pas stimuler intellectuellement, n’oubliez pas que c’est à vous d’éveiller votre bébé. Vous êtes sa première rencontre avec le monde.