Miracle médical : un bébé d’une survivante d’Ebola naît en bonne santé

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Au Congo, la petite Sylvana est née le 6 janvier et pesait 3,7 kgs. Si l’histoire peut sembler banale, elle l’est moins quand on sait que sa mère était atteinte du virus d’Ebola pendant la grossesse et qu’elle a guérit avant l’accouchement.

Un miracle médical qui donne de l’espoir

En décembre 2018, une congolaise est admise dans le centre de traitement Ebola de Beni, au nord-est de la République démocratique du Congo après avoir été diagnostiquée atteinte par l’agent infectieux Ebola. Enceinte de plusieurs mois, le corps médical craint pour sa grossesse et la santé de son enfant. La maman arrive à guérir et retourne chez elle, un suivi médical est alors mis en place pour suivre l’évolution de la grossesse.

Puis vient l’accouchement et, après celui-ci, une grosse surprise : testée deux fois pour la maladie, Sylvana n’est pas atteinte par le virus Ebola.

Le Dr Séverine Caluwaerts, gynécologue référente de Médecins Sans Frontières (MSF), a avoué que la naissance miraculeuse de Sylvana offrait un message plein d’espoir à d’autres femmes.

Avant, le message était que votre bébé aura toujours le virus Ebola. Maintenant, nous pouvons dire que nous avons eu des cas où le bébé a survécu, est en bonne santé et sans problèmes.

Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), 577 cas d’Ebola et 377 décès ont été confirmés dans l’ensemble du pays depuis qu’une épidémie a été déclarée en août dernier.

Deux cas au monde

Sylvana est le second bébé a être né sain alors que sa mère était positive au virus Ebola. Nubia, l’autre bébé, est née dans un centre de traitement en Guinée au cours de l’année 2015 mais n’a pas eu la chance d’avoir sa mère à ses côtés, décédée quelques heures après la naissance.

Si les résultats des analyses sont convaincants, le doute est encore permis. La période d’incubation du virus est de 21 jours, raison pour laquelle le nourrisson reste sous surveillance constante. Un autre bébé né en RDC avait été testé négatif à la naissance pour s’avérer positif six jours après avant de décéder.

Les femmes enceintes qui sont traitées dans les cliniques de MSF en RDC reçoivent du remdesivir, l’un des nombreux médicaments expérimentaux utilisés pour contrer l’épidémie actuelle.

C’est une très petite molécule et nous supposons qu’elle se transférera plus facilement dans le placenta.

Son équipe pense que le virus Ebola s’accumule dans le liquide amniotique.

Affaire à suivre.